« Les maîtres ne meurent pas, ils dorment seulement. »
Je viens de voir "Pina" le dernier film de Wim Wenders et je suis sous le charme.
D'abord Wenders, pour moi, c'est le magnifique "Paris Texas". Oui, je sais, c'est pas d'hier. C'était en 1984 mais il y a des films qui ne
s'oublient pas et celui là en fait partie.
Là le cinéaste voulait rendre hommage à la danseuse et chorégraphe Pina Bausch. Hélas celle-ci disparaît brutalement le 30 juin 2009 alors que le film n'est pas terminé. Entre spectacle et documentaire, les images de ce film vont me poursuivre longtemps. Pina ne peut pas mourir, elle vit toujours à travers sa danse.
Je ne vais pas vous disséquer le film, allez le voir. En 3D. C'est magique, c'est comme si tu dansais avec eux !
Et les danseurs sont beaux, sensuels, magnifiques. Loin du gabarit habituel de la danse classique, ils sont de toutes tailles, de tous âges, de toutes origines. Ils nous parlent chacun dans leur langue et transmettent tout l'amour qu'ils éprouvent pour Pina.
J'aime les robes des femmes, légères, aériennes, un rien transparentes, et leurs cheveux au vent.
Pina trouvait les mots justes à dire à ses danseurs pour qu'ils se révèlent.
Ses créations les plus célèbres : Le Sacre du Printemps (75), Café Müller (78),
Kontakthof (78), Les Oeillets (82), Danzon (95).
Elle était installée en Allemagne, à Wuppertal et venait chaque année au Théâtre de la Ville à Paris depuis 30 ans.
J'ai eu le plaisir d'entendre parler Allemand dans ce film !